Quartiers

Le découpage par quartier
 
Aujourd’hui, la commune compte 50 quartiers, dont plusieurs portent le nom de figures historiques ayant marqué la vie du territoire.

Liste des quartiers
 

 

  Dénomination                          
1 AIZAN PASCAL
2 ANTONIN DIOULO
3 ARRAS 1
4 ARRAS 2
5 ARRAS 3
6 ARAS 4
7 AUGUSTE DENISE
8 BOA KOUASSI
9 BONI PIERRE
10 BOUBAKAR SAKO
11 CHICAGO
12 CHU
13 CITÉ EECI
14 CITE POLICIERE
15 CITE RAN
16 CITE DOUANE
17 CITE DOUANE-PONT
18 CRAONE (HABITAT
19 CYRILLE POLNEAU
20 LOUIS DE GONZAGUE
21 DJESSOU LOUBO
22 EL MANSOUR
23 ENTENTE
24 FRANCE AMERIQUE
25 GEORGES KASSI
26 HABITAT BELLEVILLE
27 JACQUES AKA
28 JACQUES ANOMA
29 JEAN YAO
30 JEANNE D’ARC
31 KOUAME ALBERT
32 KOUASSI LENOIR (HINO
33 MAMADOU COMARA
34 MORY DIOMANDE
35 NANAN YAMOUSSO
36 NOTRE DAME
37 PAUL TEASSON
38 PIERRE KOUAME
39 SEYNI FOFANA
40 SERY KORE
41 SEYNI GUEYE
42 SICOGI MAIRIE
43 SOCOCE
44 SOPIM
45 TANOH BLAISE
46 VOLTAIRE
47 YOBOU LAMBERT
48 YOMAN KAKOU
49 ZONE 2
50 ZONE 3 (ZONE INDUSTRIELLE)

 
 
L’origine des noms des quartiers
 
Treichville c’est également des familles et des noms à jamais inscrits dans la mémoire collective et qui en fonction de leurs activités ont influencé la vie de la commune.

De la notabilité et des autorités traditionnelles, Treichville doit énormément à :

  • Antonin DIOULO (Chef suprême Ebrié)
  • BOA Kouassi (Chef Supérieur de l’Indénié)
  • TANOH Blaise (Chef des Akans d’Abidjan, tuteur de feu KOUASSI Lenoir, Président des comités ethniques à Abidjan)
  • Pierre KOUAME (Chef Central de la Communauté Baoulé de Treichville dans les années 50
  • Nanan YAMOUSSO (Reine-Mère des Akouè de Yamoussoukro et aïeule du Président F.H Boigny)
  • KOMARA Mamadou (Président central de la communauté odienneka de Treichville)

 
D’Hommes d’Etat et de Ministres, Treichville a immortalisé :

  • Auguste DENISE (Président du Conseil général, du Conseil de Gouvernement, du Gouvernement Provisoire de la République de Côte d’Ivoire, Ministre d’Etat …)
  • Djessou LOUBO Augustin (Sénateur de la Communauté, Ministre de la santé publique, Député …)
  • Jacques AKA (Député aux Assemblées territoriales constituantes, Conseiller Général de Côte d’Ivoire, Président de la caisse de Stabilisation)

 
D’Elus locaux, l’histoire de Treichville compte avec :

  • André KOUASSI Lenoir (délégué au Maire d’Abidjan, 1er Maire de la Commune de Treichville, Député-Maire de Treichville)
  • Seri KORE René (Prisonnier politique en 1949, Membre fondateur du PDCI et Député)
  • El Hadj Seyni GUEYE DIAGNE, (Ressortissant Sénégalais, Conseiller Général, Conseiller Municipal)
  • Jean YAO (Maître d’ailleurs de profession, Chef des Attiés de Côte d’Ivoire, Conseiller du Délégué Maire KOUASSI Lenoir)
  • Paul TEASSON (Conseiller à la Délégation de Treichville sous le mandat de M. Bernard FAUX)
  • Djuessan Bi KOUAME Albert (Président du Comité Central des Gouros à Abidjan d’avant l’Indépendance jusqu’à 1963, Conseiller à la Délégation de Treichville)
  • Mory DIOMANDE (Président de l’Union des Koyaka de Treichville, Président des commerçants de Treichville)

 
D’Hommes d’Affaires et Négociants, Treichville continue de faire vivre :

  • BONI Pierre (Descendant d’une illustre famille de négociants Alladians de E’MKOA-Jacqueville-)
  • Cyrille N’Guessan POLNEAU  (Diplômé de Droit et de Comptabilité à Dakar, il fut un pur produit de la bourgeoisie commerçante de l’époque)

De la Bourgeoisie des grands planteurs, Treichville reste marquée par la mémoire de :

  • KASSI Georges (Fondateur, puis trésorier du Syndicat Agricole Africain, propriétaire de l’Etoile du Sud dès 1930, grand planteur Négociant)
  • Louis de Gonzagues KOKOU (Dahoméen et pionnier de la culture industrielle et moderne du cocotier en côte d’Ivoire)
  • YOBOU Lambert (Notable Ebrié et grand planteur de café et de cacao dans la région d’Abidjan, des années 1930 à 1950)

 
Des Références culturelles, Humanistes et religieuses, Treichville rend à jamais hommage à :

  • ANATOLE France (écrivain et philosophe Français)
  • El Hadj Gamby Boubacar SACKHO (Soudanais érudit et Historien, humaniste proche de Hampâté Bah)
  • EL MANSOUR (le Bienheureux en arabe, la Félicité)
  • SENI Fofana (Soudanais, Instituteur issu de William-Ponty et fondateur d’Ecole)
  • VOLTAIRE (écrivain et essayiste français, auteur de Candide)
  • Jeanne d’Arc (La pucelle d’Orléans, Héroïne de l’histoire de la France au XVème siècle, Combattante contre les Anglais)
  • Notre-Dame (Cathédrale parisienne située dans l’ILE DE LA CITE)

 
D’organisations politique régionale, Treichville est reste inspirée par :

  • Le conseil de l’ENTENTE (avatar de la Fédération de l’AOF en 1959)

Toutes ces figures célèbres ont donné leur nom à un quartier de Treichville et partagent la mémoire collective des habitants de notre commune avec d’illustres familles, dont les familles: AKA, LAMAD CAMARA, FRANCESCHI, DJAUMENT, GADEAU, PORQUET,  AMICHIA, BAILLY ; YACOUBA SYLLA, CISSE, MOCKEY, EKRA, YACE, VIERRA, etc.
Et c’est autour de ce précieux héritage que les différents conseils municipaux qui ont entouré le Maire actuel, deuxième Maire de Treichville après, le regretté André Kouassi Lenoir, ont  construit dès 1996, le Concept N’zassa, qui renvoie au cosmopolitisme, au vivre ensemble, à la solidarité, à l’union, à l’esprit de participation communautaire, au service du développement territorial.
Ce concept qui est un atout essentiel est le garant de la Cohésion sociale, dont l’équipe Municipale actuelle ne cesse de faire toujours la promotion et que les braves populations traduisent en acte quotidiennement, grâce aux dispositifs de gouvernance locales que sont : les Comités de Gestion de Quartier (CGQ) ; le comité communal de sécurité (CCS); le Comité des sages, les organisations de personnes du 3ème Age, les Associations féminines et l’Union de la jeunesse communale, etc. Toute cette harmonie se déploie autour des démembrements des Forces de sécurité qui assurent une quiétude aux personnes résidant dans notre commune.
 
 
Biographies exhaustives des Personnalités symbolisant les différents quartiers de la Commune de Treichville.

BOA Kouassi
Né dans les années 1880 descendant de l’illustre Mian KOUADIO, l’ancêtre fondateur de la dynastie N’DENIE, BOA Kouassi, Chef suprême de la dite dynastie, joua un rôle essentiel dans la carrière et dans la vie du Président HOUPHOUËT-BOIGNY.
C’est au cours des années 1930, époque de la grande crise qu’HOUPHOUËT fit la connaissance du chef BOA, alors qu’il servait comme médecin. Chef de la localité. Il y épouse Kadi, la nièce de Boa Kouassi, le puissant Chef coutumier local, et aux côtés de celui-ci, également gros planteur, il prend position contre l’exploitation des planteurs de café et cacao africains par le gros négoce européen.
C’est à cette époque qu’Houphouët publie un violent article « anti-colonialiste » intitulé » On nous a trop volés » qui eut un énorme retentissement.
A la mort de BOA Kouassi, interviendra une « querelle de succession » entre ESSEY Bonzou 1er  le préféré de l’administration coloniale et Amoakon Dihyé 2 le neveu de BOA Kouassi, oncle des enfants Houphouët, représentant du Syndicat Agricole Africain (S.A.A) dès 1946 à Abengourou, Conseiller Municipal et futur député d’Abengourou (en 1960).

Antonin DIOULO
Chef Suprême ou Supérieur des Ebriés
Né au début du XXéme siècle,Antonin DIOULO, Chef Suprême des Ebriés, provient de la chefferie d’Akoué-Adjamé, distincte d’Adjamé-Abidjan. La chefferie suprême EBRIE qui s’exerce sur 7 grandes familles ou 7 grandes chaises (AKOUPE, AKOUE, ABOBO, ADIAPO, ANYAMA, SONGON, YOPOUGON,) est exclusivement tenue par le Chef d’Akoué-Adjamé.
Antonin DIOULO, également gros planteur à l’époque coloniale, détenait de vastes superficies sur la route de Dabou.
Il avait pour résidence principale, Treichville mais se rendait fréquemment sur ses terres de Dabou.
C’est en 1929, sous le gouvernorat de LAPALUD, que le Chef Supérieur des Ebriés, fut adoubé sur un trône vieux de quelques 200 ans (17ème  -18ème  siècle).
Antonin DIOULO servit loyalement sous les gouverneurs Jean-François RESTE, MONDON, CROCCICHIA.
A ce dernier qui lui demandait 5000 volontaires pour la deuxième guerre mondiale, le chef DIOULO en offrit 10 000.
DIOULO, il va sans dire menait un grand train de vie. Il perdit beaucoup de biens dans les événements du 6 février 1949, notamment un neveu tué, à ses dires, par ses adversaires politiques. Il déplora de même la disparition de son trône, vieux de 200 ans, de plusieurs affaires sacrées et fait rare à l’époque, d’une superbe voiture de marque «PLY MOUTH».
Bien plus tard, Emmanuel DIOULO, un de ses fils devint Maire du Grand-Abidjan.
Antonin DIOULO
Chef Supérieur des Ebriés
CERCLE D’ABIDJAN.
Intronisé le 18 juin 1929 à Akoué-Adjamé
Descendant du roi PETER et Coquet Mobio à Kossy, (Roi des Lagunes).
Décision d’intronisation par le Gouverneur LAPALUD en 1929.
Titulaire de la légion d’honneur Française.
Carrière professionnelle
14 ans à l’imprimerie du Gouvernement.
Mobilisé en 1914-1918, mais démobilisé pour suite de maladie, après 3 jours.
Opinion politique : Parti Progressiste
En 1945, il dit à Houphouët :
«Je refuse le RDA. Je veux rester honnête, je ne veux pas mener de politique contre Blancs».

Pierre KOUAME
Chef central des Baoulés de Treichville dont la cour (à Treichville) servit de cadre pour la tenue de nombreuses réunions du PDCI-RDA, notamment lors des douloureux événements  de 1949 où le Parti fut pratiquement « décapité ». Le notable Pierre Kouamé fut aux bons soins des Amazones du Parti telle Mme Denise GADEAU, pionnière et initiatrice du comité Féminin du Parti qui réussit à recruter, mobiliser et galvaniser les femmes jusqu’à la fameuse marche des Femmes sur la Prison de Grand-Bassam, le 24 Décembre 1949. Il fut un conseiller très sollicité et écouté par les sommités du PDCI-RDA : Denise, Houphouët, d’Arboussier…

NANAN YAMOUSSO
La main qui caresse le berceau gouverne le monde disent les Arabes qui estiment à juste raison que la puissance de la femme est tout aussi infinie, c’est pourquoi suggèrent-ils, le Soleil est féminin dans notre culture. Nanan Yamousso figure incontestablement  parmi cette phalange de femmes dont l’influence à l’image d’une Pokou ou d’une Séguélon illumina le destin de toute une dynastie, ici celle des Houphouët. De par sa descendance Nanan Yamousso,  aînée des six enfants   d’Adjoa II, elle-même fille unique des aïeuls d’Houphouët (Kokoblé et Boigny N’Dri), se trouva dans la délicate obligation d’assumer les fonctions de chef de famille. C’est donc elle, Yaa N’so la grande ou encore Nanan Yamoussou qui eut à élever en toute responsabilité, ses sœurs et les enfants de sa sœur Aou Kacou Brou, mère de N’Dri Kan elle-même génitrice d’Houphouët-Boigny. L’histoire riche en anecdotes significatives nous apprend que Yaa M’So de Yaa qui signifie Vendredi et N’So qui veut dire le septième, était le véritable prénom de Nanan Yamousso. C’est bien l’interprète soudanais qui a confondu N’So et Mousso (femme) en dioula, d’où Ya Mousso et par contradiction Yaa N’So.
Nanan Yamousso qui suite à une erreur d’interprétation donna son nom à la ville de Yamoussoukro, en réalité N’Gokro, fut celle qui en 1910 à la suite de l’assassinat de Kouassi N’GO, le grand oncle d’Houphouët tué par les siens parce qu’il s’étais mis au service de la France, fut en sa qualité de «Tante-mère», celle qui dirigea l’enfance d’Houphouët-Boigny qui n’avait que 5 ans. Héritière de la tradition et gardienne du Temple elle ne fut pas toujours d’avis que son neveu, Houphouët appelé à monter sur le trône, fréquentât l’école occidentale. Elle lui substitua un fils d’esclave mais la supercherie fut découverte et Houphouët put fréquenter à la grande satisfaction de tous l’Ecole des Blancs. D’elle Houphouët, nostalgique dira plus tard : « Elle a commandé, non d’une main de fer, mais avec le cœur, et se montrait d’une générosité sans égale».

SEYNI Guèye
El Hadj SEYNI Guèye Diagne est né à Dakar en 1872,
Ressortissant Saint-Louisien, de nationalité Française, il fait son apprentissage à l’Arsenal de Lorient. Breveté de la marine en 1892, il fut ouvrier ajusteur au chemin de fer Dakar Saint Louis de 1896 à 1900 et Chef monteur de 1900 à 1902, puis ensuite Chef-mécanicien du port de commerce de 1902 à 1906.
Il avait émigré en CI au début du XXème  siècle, à l’âge de 25 ans.
Là il s’était enrichi dans le négoce en qualité d’exploitant forestier.
En 1929, il est élu Président de l’Union  Fraternelle des Sénégalais,
En 1945, il devient Conseiller Municipal d’Abidjan, sur la liste du « Bloc Africain », au sein de laquelle s’exerce l’influence politique d’Houphouët Boigny.
En 1946, il prend du recul avec l’orientation par trop nationaliste du parti nouvellement crée, le PDCI-RDA.
Devenu, Conseiller Général en 1947 et 1949, il joua un rôle crucial lors des événements de 1949 à 1950. La phrase « le RDA, serpent dans la poche et scorpion dans ce chapeau », le rendit, célèbre, bien malgré lui. Il décède en 1955 à Abidjan

SERI KORE René
Né en 1914 à Zapeoua (s/p de Soubré)
Secrétaire d’administration, il habita le quartier Craonne, pavillon 208.
Elu Conseiller Territorial de Sassandra le 31 mars 1957
Député à l’Assemblée Constituante du 4 décembre 1958 au 12 avril 1959
Réélu Député à l’Assemblée législative (2ème circ.)
Député à l’Assemblée Nationale le 27 novembre 1960

DJESSOU Loubo Augustin
Né en 1917 à Soubré (Sassandra)
Docteur en médecine
Conseiller Municipal
Ancien sénateur de la Côte d’Ivoire
Ministre de la Santé du 15 mai 1957 au 30 avril 1959
Elu député à l’Assemblée législative (3ème circ.)
Elu sénateur de la Communauté le 27 avril 1959
Réélu député à l’Assemblée Nationale le 27 novembre 1960, il décède le 29 novembre 1986.

SEYNI Fofana
D’origine guinéenne, Seyni Fofana, né  vers 1895 à Conakry, ex élève (Major de sa Promotion au concours d’entrée en 1910) et instituteur (Major de la Promotion sortante en 1914) de la célèbre Ecole William-Ponty du Sénégal, fut l’un des intellectuels Africains les plus en vue de Treichville, de Côte d’Ivoire et d’AOF. Il fut notamment connu comme fondateur d’établissement scolaire. L’Ecole privée «Seyni Fofana» qu’il «engendra» fut reconnu en 1953 par le gouvernement général de l’AOF comme la toute première école privée de Côte d’Ivoire nonobstant les Ecoles confessionnelles  d’alors. Il inspira en outre les fameux manuels scolaires dénommés «Mamadou et Bineta » qui donnèrent à toutes les générations scolaires d’antan leur premier repère dans la langue, la culture et la civilisation françaises.
Ce cerveau hors pair qu’était celui que tous appelait affectueusement AL Seny, s’investit de toutes ses forces dans le combat de libération de l’Afrique aux côtés des grands comme Houphouët-Boigny qu’il accompagna en France en 1948. Il se signala à nouveau lors des heures décisives de la LOI-CADRE en 1957, époque pendant laquelle Monsieur Fofana, devint l’un des tout premiers adjoints du Maire Félix Houphouët-Boigny. C’est tout naturellement qu’il se porta comme membres parmi les compagnons de l’Indépendance qui tenaient réunion tantôt au Cinéma Vox tantôt à l’ABC. Sans avoir été Ministre ou Sénateur Monsieur AL Seny FOFANA n’en demeura pas moins, Conseiller Municipal d’Abidjan de 1957 jusqu’à sa mort survenu au mois de février 1976 à Abidjan.

Georges KASSI
Monsieur Georges KASSI est né en 1886 à Aby (Assinie). A l’époque de sa jeunesse, c’était très exceptionnellement que l’on pouvait faire des études. Il fut l’un des rares enfants à aller à l’école des Pères des Missions africaines à Aby. Cette base lui a suffi pour entreprendre et réussir la dure bataille de la vie. Il débuta son existence laborieuse dans le commerce à Grand-Bassam.
Mais le voici à la veille de la guerre 1914-1918 ; à la suite d’une mission de Blaise N’diaye, il s’engagea comme volontaire. En 1922, il s’installa à son compte à Dimbokro et prospère dans le trafic alors à la mode : celui des peaux de singes noirs.
Après un séjour à Oumé, Yamoussoukro l’attira ; il s’y fixa et créa un important commerce d’achat de produits locaux et vente de marchandises manufacturées. Toujours plein d’initiatives et ayant le goût du risque qui fait gagner, il créa un service de transport mixte par camion entre la Côte d’Ivoire et l’ancien Soudan français.
En 1930, il créa l’Etoile du Sud qui reste longtemps la seule salle de distraction d’Abidjan. Plus tard,  il créa également dans la région de Yamoussoukro deux grandes plantations. Homme d’action aimant le travail bien fait, il devint rapidement l’un des planteurs pilotes de notre pays. Sans être dédommagé, il céda ces plantations pour l’extension de la ville de Yamoussoukro.
Mais parallèlement, c’était un militant actif du syndicat S.A.A. de par sa profession. Pour qui connaît l’histoire de la lutte émancipatrice de la Côte d’Ivoire, à la création du Syndicat Agricole Africain (S.A.A), Papa Georges KASSI fut un membre fondateur et premier trésorier aux Côtés du Président Félix Houphouët-Boigny. C’est de cet organisme historique que naîtra le RDA.
Pendant la période héroïque du colonialisme, il fit preuve d’un dévouement et d’un courage exemplaire en ne cédant pas aux pressions de l’administration coloniale qui accusait le syndicat d’avoir utilisé les fonds d’un organisme professionnel à des fins politiques. Sa fidélité au parti et son attachement à son ami le Président Houphouët-Boigny lui valurent les distinctions suivantes :
Il fut fait Officier de l’Ordre National, Chevalier de la Légion d’Honneur et Commandeur du Mérite agricole ivoirien. Il décède le 15 juin 1970.

Jacques AKA
Né en 1910 à Tiébissou. Il fut Président de la Caisse de Stabilisation, Conseiller Général de CI, député aux assemblées territoriales et constituantes, législatives et nationales. Compétent, il a été choisi en qualité de Président de la commission des affaires économiques et financières.
Auparavant, il fut secrétaire des parquets des tribunaux de Cotonou (Bénin), de Lomé (Togo) et de Grand-Bassam (Côte-d’Ivoire).
L’histoire retiendra, le nom de Jacques AKA, neveu du Président Houphouët-Boigny comme l’une des 34 personnes réunies en Assemblée Constitutive le 9 Avril 1946 à l’Etoile du Sud de Treichville, à l’effet de fonder un Parti politique, authentiquement africain : le PDCI-RDA. C’est lui qui se fit le messager du député Houphouët-Boigny alors à Paris, afin que ses pairs, veuillent bien créer un Parti politique comme support de son action parlementaire à Paris.

Jacques AKA  qui mourut le 20 mai 1963 à Paris, était titulaire de nombreuses décorations dont Commandeur dans l’Ordre National du Mérite.
Chevalier de l’Ordre Français
Chevalier de la Légion d’Honneur

KOMARA Mamadou
Monsieur KOMARA Mamadou naît en 1898 à Odienné, année où prend symboliquement fin la saga samorienne et le début de la colonisation française dans le Nord ivoirien. Commerçant de profession issu d’une de ces vielles familles vouées depuis des siècles au commerce à longue distance entre le Sahel et le Golf de Guinée, Komara était, fait d’une singulière importance à l’époque, chefs de Kabla (clans) de noms aussi prestigieux que les Komara, Bakayoko, Bamba, Aïdara, originaires d’Odienné.. Son entregent lui a permis d’être le président central de la communauté odiénneka de Treichville, à l’instar d’un Pierre Kouamé pour la Communauté baoulé. Il faut dire que la tâche n’était pas des plus aisées dans le milieu fort remuant d’une communauté traversée de courants divergents et contradictoires ainsi que l’atteste après 1948, la création du Parti des Indépendants, dissidence du PDCI-RDA regroupant une bonne frange de ressortissants du Kabadougou (Odienné). Contre vents et marées, KOMARA Mamadou continua plus que jamais d’incarner l’âme et l’espoir du Kabadougou dans le combat émancipateur du RDA. Ni les persécutions, ni les humiliations, ni les tentatives de séduction ou de débauchage n’eurent raison de la détermination de Komara Mamadou. Décoré au titre d’officier de l’ordre national de Côte d’Ivoire, Komara témoigne de par sa foi et sa vie que le PDCI-RDA demeure un Parti authentiquement national.

BONI Pierre
BONI Pierre, Administrateur et héritier d’une richissime famille de traitants, de la fin du 19ème siècle dynastie fondée par l’illustre Adjé BONI.
Cette famille s’enrichit et s’ennoblit à la fin du 19ème siècle sur le rivage Alladian dans le négoce de l’huile de palme et des palmistes provenant de l’arrière pays de Jacqueville notamment Dabou et sa périphérie.
Négociant et notable, BONI, qui prospéra à Daloa habita Treichville dans la concession familiale qui se trouve à l’emplacement actuel du marché.
La construction de l’échangeur occasionnera le départ de la famille du quartier.

Louis de GONZAGUE KOKOU.
Autant qu’une figure légendaire comme SEYNI Guèye, Louis de Gonzague KOKOU. Né en 1884, ressortissant Togolais d’origine fut l’un des apports les plus féconds des territoires voisins dans la modernisation de la Côte d’Ivoire. Tailleur de profession et entrepreneur, de Gonzague introduisit pour ainsi dire la culture moderne et industrielle du cocotier en Côte d’Ivoire. C’est durant les années 1930 qu’il s’établit entre Port-Bouët et Grand-Bassam à l’endroit qui est aujourd’hui Gonzagueville et qui n’est rien d’autre que sa plantation. Personnage de grand prestige même aux yeux des colons, c’est tout naturellement qu’il se présenta en novembre 1945 sur la liste dite du Bloc Africain où ne figurait que des noirs divisés il est vrai en citoyens (Seyni Guèye, Delafosse Jean…) et en sujets (Jacques Aka, Dablé Maurice, Jerôme Alloh…De Gonzague). Cette liste fut largement vainqueur à la grande satisfaction de tous. Grâce à la belle fortune qu’il réussit à accumuler, Louis de Gonzague KOKOU, construisit pour l’élite dorée de l’époque un dancing de renom le «Lion d’Or». Il décède le 19 janvier 1964 à Abidjan.

YOBOU Lambert
Monsieur YOBOU Lambert fut ce qu’on appelle un notable Ebrié. Il fut un membre de ces grandes familles influentes qui grâce à la main d’œuvre qu’ils avaient à leur disposition eurent de grandes plantations ou de grands domaines. Monsieur YOBOU Lambert fut aux côtés de grands planteurs comme Georges KASSY ou Antonin DIOULO, BROU Fulgence, DADIE Gabriel parmi les quelques 60 grands planteurs qui pouvaient se targuer de tirer de notables bénéfices de leurs exploitations.
BOUBACAR  Sackho
Négociant et homme d’affaires doublé d’une dimension d’homme de culture, grand archiviste, érudit pour tout dire, Monsieur Boubacar SACKHO, fut à l’instar d’un Hampâté BAH , une haute autorité intellectuelle et morale qui passa toute sa vie active et professionnelle à Treichville.
C’est en 1903 que naît à Ségou ex  Soudan aujourd’hui Mali, dans le quartier Alamissani, Boubacar Sackho, de son vrai nom EL Hadj Gamby Boubacar : Il est  musulman, il est Malien d’origine Peul, il vivra en Côte-d’Ivoire de 1918 à sa mort survenu le 21 février 1997. Sa résidence se trouve à l’avenue 21, rue 25, lot n°522.
Connu à Abidjan pour posséder une abondante bibliothèque, M. Sackho qui n’ a écrit que peu d’articles et qui n’a publié aucun livre n’en a pas moins exercé un véritable magistère intellectuel et moral sur ses contemporains ! Nombreux sont ceux-là même qui ont apprécié sa foi, son rayonnement spirituel, sa vie de prière et d’aucuns n’hésiteraient pas à le qualifier de mystique, de sûfi. En 1970, Boubacar Sackho ajoutera une dimension supplémentaire à sa vie déjà si riche et foisonnante en s’investissant à fond dans le dialogue inter-religieux et singulièrement islamo-chrétien en compagnie de Jésuite éminent comme Deniel Raymond, de Franciscain comme Gwenolé Jeusset qui lui consacrèrent du reste un livre fort édifiant paru en 1986 aux éditions de L’Inadès-Abidjan. A ce titre, il mérite bien de la Commune, que son nom soit consacré à une œuvre culturelle d’envergure. Pourquoi pas un espace Sackho ou une bibliothèque Sackho à Treichville ? Monsieur Sackho dispose en outre d’un très riche fonds documentaire qui gagnerait à être rapidement et rationnellement exploité pour la postérité.

Paul TEASSON (1903-1978)
Monsieur TEASSON Paul  est né à Trodrou (Man) en 1903, proposé des P.T.T et facteur principal, conseiller à la Délégation de Treichville sous le mandat de M. Bernard Faux. Exilé à Daloa dès 1949 pour ses activités politiques au service du PDCI-RDA, Monsieur Teasson fut chargé du transfert du courrier du Député Houphouët vers Paris. Très proche de certains dignitaires du PDCI comme Mathieu Ekra et Jean THES, Monsieur TEASSON fut arraché à l’affection des siens le 16 novembre 1978 à Abidjan.
 
KOUAME  Albert
Djuessan Bi KOUAME Albert est né en 1905 à Koblata dans le département actuel de Bouaflé, et servit comme agent de la Société Froid industriel. Il fut Président du Comité Central des Gouros à Abidjan avant l’indépendance jusqu’à sa mort le 30 mai 1985 au CHU  de Treichville. Il est fait Chevalier de l’ordre National le 7 septembre 1963. il a été aussi Conseiller à la Délégation P.D.CI-R.D.A sous le mandat de OUEDRAOGO Boniface 1er Délégué à Treichville.

Mory DIOMANDE
Né en 1900 à Kocoun dans la sous-préfecture de Madinani, il fut président de l’union des Koyaka à Treichville de même qu’assesseur au tribunal d’Abidjan.Mory Diomandé fut par la suite président des commerçants de Treichville, rapporteur Malinké à la délégation PDCI-RDA de Treichville. Monsieur DIOMANDE mourut à Abidjan en 1972.
 
YAO Jean
Né vers 1903 à AFFERY (AGBOVILLE), maître d’ailleurs de profession et militant de première heure du PDCI-RDA, Monsieur YAO Jean fut chef des Attiés de Côte d’Ivoire. Conseiller du Délégué au Maire de Treichville, M. KOUASSI Lenoir, M. YAO fut titulaire de nombreuses décorations dont : Chevalier de la Légion d’honneur française, Officier de l’Ordre national, commandeur de l’Ordre national ; il décède à Afféry le 12 août 1975.
YOMAN Kakou.
Né vers 1908 à Grogro à Tiébissou, Monsieur YOMAN exerça comme tailleur, ensuite comme assesseur au tribunal d’Abidjan de 1945 à 1964. Président du COMITE CENTRAL Baoulé ayant pour secrétaire général monsieur Kouassi Lenoir, monsieur Yoman était le beau-père de Monsieur Germain KOFFI Gadeau et propriétaire du véhicule qui transporta les «Amazones» du PDCI lors de leur marche sur la prison de Grand-Bassam en 1949. Monsieur YOMAN nous a quittés le 21 Août 1981 à Treichville.

AIZAN Pascal
Né en 1897 à Abidjan, notable et grand militant de première heure du PDCI-RDA ; monsieur AIZAN fut tout à la fois chef des Appoloniens d’Abidjan et assesseur au tribunal d’Abidjan. Il nous a quittés le 27 juillet 1979 à Abidjan.

POLNEAU N’guessan Cyrille
Né au début du XXème siècle, plus précisément le 3 mars 1906 à M’Koa (Jacqueville), Polneau N’guessan Cyrille, celui que ses contemporains appelaient avec respect et admiration CP ou «Alladian Batouman» traduisez (enfant Alladian), fut sa vie durant l’incarnation de tout le génie Alladian, peuple modeste de par sa dimension mais combien important par son génie et son savoir-faire !
Les Alladian furent grâce à leur ouverture précoce sur l’extérieur marqué par le Commerce de l’huile de palme au XIXème siècle, à l’avant-garde du modernisme ou de la modernité en Côte d’Ivoire. La vie de M. POLNEAU en effet ce schéma lui qui fréquenta l’école européenne en ce début du siècle (1913) à Jacqueville pour ensuite aller parfaire  sa formation à Dakar par des études de droit et de comptabilité (1920)
Pour cet Homme de bonne famille ayant en outre effectué de prestigieuses études, quoi de plus normal que de s’investir sans coup férir dans les délices de la société dorée de l’époque, celle qui flirtait avec le régime colonial. Il n’en sera pas ainsi pour Monsieur Polneau qui habité au contraire par une verve nationaliste à toute épreuve adhéra corps et âme au PDCI-RDA seul parti authentique du nationalisme ivoirien. Rien n’arrêta Polneau, ami de tous les instants des Denise, Delafosse, Folquet, tout en demeurant l’inlassable fédérateur de tous les ressortissants du rivage Alladian à Treichville aidé en cela par sa «sœur Georgette Yacé». Polneau résista ainsi à toutes les persécutions et à toutes les brimades provenant des colonialistes et de leurs affidés nombreux parmi les Africains.

TANOH BLAISE
AKA Tanoh Blaise est né le 3 décembre 1900 à Dimbokro.
Facteur principal des PTT,  il était Trésorier Général du Syndicat Agricole Africain à Bouaflé.
Chef des Akans d’Abidjan, tuteur de feu KOUASSI Lenoir André à Abidjan (Treichville), il fut surtout l’un des principaux initiateurs de la mise en place des communautés ethniques.
En 1949, il est nommé Président des comités ethniques à Abidjan. Il est décédé le 20 octobre 1956 à Treichville (CHU)

Des Quartiers «symboliquement» connotés
Tout en demeurant la capitale Africaine de la Côte d’Ivoire à partir des années 1930, Treichville dans sa quête de modernité et d’exemplarité n’en demeura pas moins arrimé à la culture Française comme en témoignent certaines appellations qui ne sont pas sans évoquer certaines réalités puisées aux sources de ce qu’on nommait : la métropole.

 Voltaire (1694-1778) ou l’esprit critique.
De son vrai nom, François Marie Arouet, Voltaire est un écrivain français des Lumières époque où la philosophie régna en grand maître en Europe avec les Rousseau et les Montesquieu. Polémiste vigoureux, il dénonce les institutions politiques et sociales, de même que le fanatisme religieux. La bourgeoisie libérale anticléricale se reconnut dans son nouvel humanisme, c’est l’esprit «Voltaire». Auteurs d’œuvres à succès telles «Zadig et Candide» pour ne citer que ceux-là, Voltaire fut l’écrivain le plus célèbre de son temps et on donna son nom à des objets tels le fauteuil « Voltaire ». Le quartier Voltaire  de Treichville doit donc refléter cet esprit gouailleur, un rien critique, bref il symbolise l’intellectualisme de Treichville et c’est donc à dessein qu’il renferme en son sein l’un des tout premiers  collèges privé bâti par un Ivoirien à Abidjan et en CI : le collège Voltaire.

Anatole France. (1844-1924) ou le quartier latin de Treichville.
Ecrivain français et humaniste ironique et sceptique, Anatole soutint Dreyfus aux côtés de Zola. Devenu très célèbre, il reçut le prix Nobel de littérature tout de suite après la Grande Guerre de 1914-1918, en 1921. Le quartier Anatole France de par son aspect et son esthétique ne symbolise –t-il pas un peu le « quartier latin » de Treichville ? Oui  assurément.

Jeanne d’ARC (1412-1431)
Héroïne française, Jeanne fut choisie comme la Sainte Patronne des Français et pour cause ! Pendant la Guerre de cent ans, elle entendit des voies surnaturelles lui ordonnant de délivrer le pays, obtint une armée et fit sacrer Charles VII à Reims (1429). Prisonnière des Anglais après plusieurs victoires, elle fut jugée comme hérétique et brûlée à Rouen. Réhabilitée en 1456, canonisée en 1920. Si Treichville eut besoin d’une Sainte Patronne, c’est à dessein qu’il porta son choix sur Jeanne d’Arc dont on ne finit pas de mesurer les nombreux bienfaits en faveur surtout de l’émancipation des jeunes et des femmes, couches parmi les plus vulnérables de notre société, dans les années 1950 et sans doute encore maintenant.
 
 
 
Notre DAME
C’est sans doute le modèle de Notre-Dame de Paris, cathédrale gothique construite entre 1163 et 1245, dans l’île de la Cité à Paris que fut conçue Notre-Dame de Treichville, la première église cathédrale de notre pays. Treichville fille aînée de l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire, il y a quelque raison de le dire !

EL Mansour
Treichville cité cosmopolite ne pouvait pas faire mention de l’islam, Treichville avec sa Mosquée Sénégalaise, ses vaillantes communautés musulmanes venues de partout : El Mansour, en arabe le bienheureux, la félicité fut le nom donné certes à une salle de cinéma pour bien signifier que l’Ouma (la communauté islamique), n’a pas de limites sur la terre comme au ciel !

L’Entente
L’Entente représente au même titre que la Paix, l’une des valeurs cardinales du Pdci-Rda et du Président Félix Houphouët-Boigny. Cette «Vertu» fut «Personnifiée» par le Conseil de l’Entente créée en Mai 1959 entre la Côte d’Ivoire, le Dahomey (actuel Bénin), la Haute-Volta (actuel Burkina-Faso), et le Niger. Le Togo y a adhéré en juin 1966. Doté d’un fonds d’entre aide et de garantie presqu’exclusivement financé par la Côte d’Ivoire, le Conseil de l’Entente représente un puissant facteur de solidarité et l’incarnation d’un panafricanisme agissant. Toutes ces belles dispositions, vont être par un heureux transfert d’esprit conféré à un quartier qui naquit à cette époque à Treichville : le Quartier Entente.
 
Les Habitats
La Commune de Treichville naquit officiellement en 1934, c’est-à-dire en pleine crise économique, quelques années après et ce fut la survenue de la Deuxième Guerre mondiale. C’est dire la rareté des ressources en particulier chez les Africains et les Ivoiriens. L’habitat moderne pâtit de cette situation ce qui engendra la pratique des cours communes dont Treichville fut l’initiatrice à grande échelle en CI. Il faudra attendre l’après-guerre et notamment la possibilité qu’offrait l’octroi de crédits à l’équipement puis à la consommation pour voir poindre les tout premiers habitats individuels et modernes, ce furent dans l’ordre :
 
Belleville : Dès les années 1947, Belleville ainsi baptisé en comparaison du quartier Belleville du XXème Arrondissement de Paris, Belleville quartier populaire comme chacun sait.
Arras : Par référence avec la ville d’Arras en France ville située dans le Pas-de- Calais.
Craône, toujours par des références à des cités françaises.(2)
Autoroute : la dernière en date coïncidant avec la construction de l’autoroute.
Pont (1958 avec la construction du Pont Houphouët-Boigny).
Le Port (avec les travaux de construction du port dans les années 1950),
La Douane (idem),
La Cité RAN, grâce aux crédits FIDES de 1947 et des ressources additionnelles dégagées par le Chemin de fer. Il faut dire que ces dernières réalisations sont dues la plupart du temps aux sociétés qui sont-elles mêmes les moyens de leur politique.