Habitat et logement
La surface constructible de Treichville est urbanisée à 100% depuis les années 1975. De sorte qu’il n’y a pas d’activités de production foncière depuis bien longtemps. Cependant, quelques parcelles de terrains urbains non encore mise en valeur y existent. Ces parcelles sont généralement immatriculées au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire. En dehors du quartier précaire de la zone industrielle, la filière de production foncière dominante est le lotissement colonial. On trouve également des lotissements SICOGI (Habitat Craonne, Les cités ARAS, le Bloc J) et des lotissements dits « administratifs ».
Typologie de l’habitat
L’habitat sur cour abrite 68% de la population. L’habitat collectif moyen standing accueille quant à lui 13% de la population. Il s’agit notamment des opérations immobilières réalisées par la SICOGI et des immeubles par des particuliers. Les habitats économiques de type collectif et individuel logent au total 13% des résidents. Une faible proportion de la population, environ 1% vit dans les logements bon standing.
Plus de la moitié de la superficie d’habitat est de type « Habitat sur cour commune ». Ce type d’habitat est implanté dans la partie centrale de la commune, et localement élevé, devient faible au niveau régional (6,8% par rapport à l’ensemble d’Abidjan, après la commune du plateau : 0,09%).
L’habitat individuel, avec 33% de la superficie occupée par l’habitat apparaît important, avec notamment les logements construits dans les années 60 par la SICOGI.
L’habitat en immeubles collectifs, avec 17% de la superficie occupée par les zones d’habitat est relativement important en comparaison des autres communes. La construction des immeubles a été initiée par la SICOGI puis relayé par les particuliers depuis quelques années.
L’habitat précaire avec 9 ha de surface occupée est localisé au quartier zone industrielle de Treichville.
Equipements des logements en services urbains
Les quartiers sous équipés
Une étude du cabinet Arc-ingénierie réalisée en 2013 sur la Commune de Treichville a identifié quatre (4) que l’on peut considérer comme sous équipés, voire précaires et qui nécessitent une réhabilitation. Ce sont :
- YOBOU Lambert;
- Habitat Craonne;
- Kouassi Lenoir ;
- Zone industrielle (HINO) ;